Randonnée Maroc villages et vallées du Toubkal

Accueil et installation dans un hôtel 4 étoiles. Dîner libre et nuit.

Départ en véhicule en début de matinée pour les montagnes et les vallées du Toubkal. Après Asni, dépose au village d’Aguersioual, quelques kilomètres en aval d’Imlil : rencontre avec le muletier, qui fera aussi la cuisine. Nous démarrons en douceur au-dessus des noyers de Matate et prenons de la hauteur, pour découvrir derrière nous les cols de la semaine et quelques bergeries. Soyez les bienvenus dans le massif du Toubkal... Prenez votre temps et profitez du calme et de l’ombre des majestueux genévriers thurifères, vieux de plusieurs siècles, qui bordent le plateau. Le tizi (col) Oudit vous ouvre les portes la vallée de l’Azeden et, au rythme de la mule, vous rejoignez le village d’Id Aïssa et les douars de cette vallée agricole au pied des hautes cimes.

Nous remontons l’oued où les villageois s’affairent autour des cultures vivrières. La randonnée est féerique dans les villages de la vallée de l’Azaden et s’apparente à une marche dans un jardin géant : cultures en terrasses, genévriers, noyers, moulins à eau près de la rivière, maisons en pisé allant de l’ocre au rouge foncé... Le chemin conduit au beau village de Tizi Oussem, puis se faufile entre genévriers et thuyas jusqu’aux azibs de Tamsoulte. L’après-midi, randonnée aux cascades d’Ighouliden (2300 m), les plus hautes du massif (une cinquantaine de mètres). Possibilité de se baigner (baignade sous votre propre responsabilité).

Montée en direction du refuge Lepiney. En face, le Djebel Tazarhart, “montagnes des couloirs”, dans un environnement sauvage avec des couloirs de neige, même en été ; au loin, la plaine de Marrakech. Pour atteindre le camp de base du mont Toubkal, nous empruntons un bon chemin en lacets tracé par les muletiers de la région il y a une vingtaine d’années. A l’arrivée au col d’Aguelzim (“pioche”, en berbère), nous avons une vue splendide sur le massif, les sommets de plus de 4 000 mètres et les deux vallées, Azaden et Aït Mizane, que nous allons descendre à la fin de notre séjour. Descente face au sommet du Toubkal jusqu’au refuge, vers 3 100 mètres, où nous nous installons pour deux nuits.

L’ascension du plus haut sommet d’Afrique du Nord se fait sans difficulté majeure. Un sentier caillouteux monte tout près du camp, dans un éboulis puis dans un vallon plus encaissé, encombré de gros blocs. La crête finale est large, et se couche peu à peu à l’approche du sommet, qui pourtant plonge en grandes falaises sur le lac d’Ifni, à l’opposé. Selon les conditions, la descente s’effectue soit par le même sentier soit par un autre itinéraire sur le versant nord (plus technique).

Après un petit-déjeuner tranquille, il est temps de ranger les affaires. Pendant que les muletiers achèvent de tout préparer et de charger les mules, nous nous mettons en route. Une descente agréable nous fait passer d’un décor de montagne aride aux vallées irriguées qui conduisent par Sidi Chamharouch (marabout) au beau replat cultivé de Aremd (1900 m). Nuit en gîte à Aït Souka, dans les environs d’Imlil. Possibilité de hammam beldi traditionnel à l’extérieur du gîte (tarif indicatif : 50 Dhs par personne).

Après le petit-déjeuner, transfert à Marrakech où nous arrivons en fin de matinée. Installation à l’hôtel. Après-midi et soirée libres dans cette ville où se mélangent à merveille culture, artisanat et animations en tout genre.

 Transfert à l’aéroport et vol de retour.